Wednesday, May 19, 2010

Concerto pour des Mondes disparus

1995...

If we should meet again… Ce serait la suprise. De me voir de l’autre côté des remparts, armuré d’un costard, tous pics dehors et sourire PR. Au lieu de démolir le mur, j’ai choisi la belle porte. Et toi, style Ronsard, tu aurais avachie, le tétin pendant, l’œil creusé au coin du feu à te dire « Quand il était pauvre et con, il chialait mes louanges ». Et bientôt la fosse… Déjà. En un soupir.

Je me rappelle des années en noir, des épousailles chymiques entre souffre et mercure. Nous étions si bien tous les deux à tous se quémander, moi le sexe et toi les honneurs. Sauf qu’à tout coup, lamentables, les rôles inversés, j’étais engelé silencieux et rageurs dans mes empoisonnements psychotropes et toi la crinière enfouie au creux d’autres reins…

Et today… me voici bon géniteur, mari, et pilier de banlieue.

Je pense encore à toi, quelquefois, entre un scotch et un cigare. Le temps d’un éclair entre deux flash caméra.

Tuesday, May 18, 2010

Depuis l'automne

Et pourtant le temps s'est refroidi il faut dire... Et il faut bien avouer qu'il n'y a rien à gagner à aligner ces caractères sur le blanc.. le danger du plaisir coupable de parler sans se faire connaître.

Monday, May 17, 2010

Yes/No/Push

Depuis déjà quelques semaines, j'examine la possibilité de faire un blogue où vivraient mes erreurs de printemps, mes avortons rhétoriques. L'écho d'années pharaoniques où l'existence ne se résumaient qu'à la prochaine femme-enfant pouvant me déchirer les entrailles, qu'à l'ambre profonde entre glace et bouteille, qu'à l'étoile blafarde se profilant au bout d'un tosh bien serré...Ouais... Pourquoi? Sans raison vraiment. Pour voir Je contre Je, boire un coin l'écume saline qui jaillit lorsque deux soi-mêmes de deux époques s'entrevoient pour constater... qu'ils n'ont rien en commun sinon une succession d'accidents imbuvables. Et qu'ils aimeraient bien s'entretuer parce qu'ils détestent bien l'un et l'autre.